9.2 Syndicalisme, IRP

La FNIC-CGT et ses syndicats s’inspirent « dans leur orientation et leur action, des principes du syndicalisme de masse et de classe qui dominent l’histoire du mouvement syndical français » (article 3 des statuts de la FNIC). L’existence des classes sociales, leur antagonisme dans la société libérale dans laquelle nous vivons, l’expérience historique, fondent notre type de syndicalisme, celui du choix résolu des luttes, en particulier de la grève la plus large possible, comme moyens efficaces d’imposer des choix conformes à l’intérêt de tous les travailleurs, à court et à long terme. La participation directe des salariés, acteurs et citoyens dans l’entreprise, à imposer la revendication est une exigence démocratique, à l’opposé du syndicalisme de délégation de pouvoir.

A partir des aspirations des salariés, le syndicat définit collectivement une revendication. C’est sur cet objectif revendicatif qu’est recherchée l’unité des salariés et qu’est élaboré un rapport de forces favorable, ce qui permet d’engager la négociation : Aspiration – Revendication – Rapport de forces – Négociation.

Un élément majeur du rapport de forces et de la recherche permanente d’unité des salariés est la syndicalisation de masse. Le renforcement du syndicat doit être l’activité première du syndicalisme CGT, grâce au contact et au débat permanent dans le collectif de travail.

Les instances représentatives du personnel (IRP) sont les outils du syndicat, les élus ne sont pas des électrons libres.