4.1 Emploi, chômage, chômage partiel

La FNIC-CGT se prononce pour une société de plein-emploi, où chacun puisse répondre à ses besoins, donc sans chômage.

Bien que le chômage soit un risque créé par la politique des employeurs, qui font de l’emploi leur variable d’ajustement pour infléchir le rapport de forces capital-travail, le patronat refuse avec acharnement toute hausse de cotisation sociale pour le financer, c’est l’impôt qui selon eux, devrait payer les chômeurs. Et c’est le cas dans les dispositifs de chômage partiel.

La FNIC-CGT revendique la mise sous contrôle du risque chômage par la Sécurité sociale, et non plus l’UNEDIC.

La mise en œuvre dans les années 1970, puis la permanence de l’armée de réserve chômeurs pèsent sur les conditions d’emploi de celles et ceux qui en ont un, les incitant à accepter une exploitation plus intense sous peine d’exclusion de l’emploi.

Ce choix est à l’origine des exonérations de cotisations sociales, qui suivent une logique de « Mieux vaut baisser le salaire que de risquer l’exclusion de l’emploi. »

Les privés d’emploi sont des salariés, l’allocation (même insuffisante) qu’ils perçoivent étant issue des cotisations, et donc une part du salaire.