10.2 Libertés, discriminations, égalité professionnelle, Diversité

Face à la criminalisation de l’activité syndicale, la FNIC affirme son exigence de liberté, d’égalité et de solidarité. Le concept d’entreprise citoyenne est un leurre et nous engageons chaque salarié à rester libre citoyen dans son entreprise, en permanence, le lien de subordination ne devant s’exercer que dans le strict contexte de mise à disposition de la force de travail.

Pour la CGT, tous les motifs discriminatoires doivent être combattus avec la même intensité, que la discrimination soit causée par le sexe, l’identité de genre, la situation de famille, l’origine sociale, l’origine nationale, l’origine ethnique et culturelle, les convictions religieuses, les opinions politiques ou idéologiques, l’activité syndicale, l’activité associative, l’activité mutualiste, la participation à la grève, l’apparence physique, l’orientation sexuelle, l’âge, l’état de santé, le handicap et les caractéristiques génétiques, etc.

La moitié des salariés sont des femmes. Elles subissent des différences de rémunérations à qualification égale, elles sont touchées par la précarité et le temps partiel, le chômage plus que les hommes. Leurs carrières sont plus souvent plafonnées, bloquées, ce qui se traduit par des retraites inférieures. La CGT en combattant ces discriminations, travaille aussi à une culture d’égalité entre les femmes et les hommes, dans une perspective d’émancipation et de progrès social pour toutes et tous.