10.1 Racisme

La crise qu’on nous fait subir peut avoir pour effet le repli sur soi : Repli politique, repli vers la religion, peur ou rejet de l’autre, racisme, antisémitisme, etc. Le syndicat CGT a un rôle à jouer pour éviter ces situations, par la communication, le débat d’idées dans l’entreprise.

La FNIC-CGT considère que tous les salariés, français comme immigrés, sont soumis à un système injuste et aliénant. Le discours d’extrême droite remplace l’antagonisme des classes sociales par un antagonisme des ethnies, des races ou des religions. Ne nous laissons pas berner par ce populisme : Ce sont les quelques centaines de milliardaires en dollars qui se vautrent dans les avantages fiscaux et les privilèges choquants, pas les familles d’immigrés. Et c’est parce que ces riches existent et se pavanent sur des yachts hors de prix qu’il nous faut travailler jusqu’à 62 ans, subir les déremboursement de médicaments, payer la TVA ou la CSG, ou craindre le chômage pour cause de délocalisation.

La stigmatisation des immigrés n’est pas seulement contraire aux principes fondateurs de notre République laïque et à nos traditions démocratiques, elle est aussi un puissant outil de division des salariés et donc d’affaiblissement du rapport de force indispensable face au patronat. Elle vise à cibler une partie de la population pour détourner l’attention de la véritable question, à savoir l’inégale répartition des richesses produites par le travail.

La CGT, qui a toujours compté dans ses rangs des salariés venus de tous les continents, de son origine à aujourd’hui, c’est l’internationalisme, la solidarité entre travailleurs de toutes origines, une vision du monde structurée par le clivage de classe et non celui des frontières nationales.

Le droit à l’insertion implique l’abolition de toute discrimination, et une politique qui corrige les injustices de la scolarité, du logement, de la formation.

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